Si le Jura a toujours été un vignoble de connaisseurs, la région est encore aujourd’hui beaucoup méconnue.
Les Maisons Michel TISSOT & Fils et Nicolas POTEL se donnent pour mission de faire découvrir tout le potentiel et les pépites cachées de ce terroir.
À la frontière Est de la France, entre Bourgogne et Suisse, le vignoble s’étire sur 80 kilomètres, au flanc des premiers contreforts du massif jurassien. Avec ses 1 800 hectares et 180 producteurs, c’est le plus petit vignoble de France et sans aucun doute l’un des plus intéressants.
Réputé jusqu’ici pour ses cépages emblématiques comme le fameux savagnin à l’origine du Vin Jaune et des vins blancs identitaires de la région et, côté rouges, le trousseau et le poulsard, le Jura est aussi et surtout une terre d’expression pour le Chardonnay et le Pinot Noir.
A eux deux ces nobles cépages couvrent 60% des vignes jurassiennes !
Cultivé dans la région depuis le Xème siècle, le Chardonnay est plus qu’un enfant du pays… C’est le premier cépage du vignoble jurassien : il représente à lui seul 45% de l’encépagement total et exprime tout son potentiel sur les sols calcaires et les terres légères du Jura.
Le Pinot Noir, quant à lui, a souvent été utilisé en association avec les cépages locaux, notamment pour ses qualités gustatives et de garde. Implanté depuis le XVème siècle dans le Jura sur des sols graveleux, il arrive souvent le premier à maturité dans le vignoble et dans la région, comme chez les amateurs du monde entier, on redécouvre et apprécie aujourd’hui l’incroyable expression du Pinot Noir jurassien vinifié en monocépage.
Ces deux cépages emblématiques et la proximité ne sont pas les seuls points de convergence avec la Bourgogne voisine. On pourrait même parler de vignobles cousins, tant la ressemblance est flagrante également au niveau du climat et des sols.
Les terroirs du Jura sont, en effet, le pendant géologique parfait de la Bourgogne sur le versant d’en face de la Saône tandis que les courbes de températures, les jours d’ensoleillement et les moyennes météorologiques présentent des courbes qui ressemblent à s’y méprendre à celles des cotes bourguignonnes.
C’est ainsi, sans oublier les racines historiques qui lient depuis toujours ces deux régions que l’on comprend, telle une évidence, que le Jura peut être considéré comme la sixième côte de Bourgogne.